» Je n’y arriverai pas »
» Ce n’est pas pour moi «
» Non, en fait , je ne vais pas y aller «
Des pages entières , des milliers de lignes pourraient être remplies en déclinant ces phrases qui naviguent dans notre mental , paralysent nos gestes , rougissent nos joues et alimentent nos regrets , à ces sauts auxquels nous avons renoncé , à ces baisers fantômes , à ces occasions manquées .
Mais plutôt que de nourrir ce qui n’a pas été , donnons nous du courage pour toutes les occasions à venir , renforçons notre colonne vertébrale pour ne plus à avoir à lister nos impossibles . L’action n’a rien de simple, car aussi infime qu’elle soit, elle suppose de l’audace et c’est bien là que la confusion commence , car l’audace fait peur avec l’idée de s’élancer sans filet de sécurité , et nombreux sommes nous à ne pas nous sentir capables de sauter dans le vide .
Pourtant , rien à voir avec cela, car la véritable audace est celle de la préparation . L’audace vient en amont . Elle surgit au moment où les questions se posent , où l’on formule , où l’on investigue , où l’on étudie, où l’on s’arrête de se fier aux idées reçues. L’audace n’est pas dans la concrétisation, mais bien dans le bilan intérieur, dans l’analyse qui précède le saut.
Laissons le temps d’infuser, dans la compréhension de nos actes, de conscientiser nos appuis. Et puis, une fois tout ça , tout devient incontournable et sauter dans le vide une formalité.
Au lieu de ressasser nos échecs , préparons la suite, construisons notre confiance, donnons nous les conditions de notre réussite et apprenons à danser dans le vide avec souplesse et discernement.
« L’audace a du génie , de la puissance , de la magie. Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence le » ( Goethe)