Nourrir la joie 💫

✨Le bonheur n’est pas quelque chose d’individuel ; il est de la nature de l’inter-être. Quand vous réussissez à faire sourire un ami, son bonheur vous nourrit , quand vous parvenez à la paix, à la joie et au bonheur, vous le faites pour tout le monde.

🌟Commencez par vous nourrir de sentiments de joie. Pratiquez la méditation marchée dans la nature, appréciez l’air frais, les arbres, les étoiles dans le ciel nocturne. Que faites-vous pour vous nourrir ? Il est important d’en discuter avec des amis proches et de trouver des moyens concrets de nourrir la joie et le bonheur.

☀️Si vous allez dans ce sens, votre souffrance, vos soucis, vos formations mentales douloureuses commenceront à se transformer. Quand votre corps est attaqué par des bactéries nuisibles, vos anticorps entourent la bactérie pour la rendre inoffensive. S’il n’y a pas assez d’anticorps, votre corps en créera de nouveaux pour neutraliser l’infection. De même, quand vous insufflez à votre corps et à votre esprit les sentiments de la joie de la méditation, ils en sortent fortifiés.

Les sentiments de joie ont la capacité de transformer les sentiments de chagrin et de douleur en nous.
– Thich Nhat Hanh

Pratiquer le Yoga malgré tout 😊🙏

💫 Depuis plus d’un an nous n’avons plus accès aux salles . La situation est compliquée , bien difficile .
Ces temps de morosité peuvent aller jusqu’au stress , et plus pour certains , mais cela n’épargne personne . Le quotidien nous plonge dans une ambiance que l’on peut qualifier de  » sans âme  » . L’enthousiasme , la joie s’en sont allés .


💫 Les séances de yoga audio que j’enregistre chaque semaine ravivent ou maintiennent la flamme , le lien même virtuel ne s’est pas éteint .

🌟Et puis , le changement de saison est arrivé , avec de belles températures , le Printemps a pointé son nez , et nous pouvons pratiquer à l’extérieur , en PRESENTIEL .

😊 🌱Quelle joie , quel bonheur , de se retrouver , de partager de belles énergies , au plus près de Mère Nature , de ses arbres , ancrés à la Terre , le regard vers le ciel , le soleil . La beauté des lieux nous permet de libérer des endorphines , les hormones du bien – être. Nos pieds en contact avec la terre , l’herbe , les feuilles stimulent nos sens , et la pratique devient une expérience des sens , dans l’Ici et Maintenant , l’instant présent .

Tout l’environnement naturel stimule nos sens , l’odorat , la vue , le toucher pour nous installer dans l’instant présent . La petite brise qui caresse notre visage , notre corps, nous amène à une meilleure conscience de PRANA , notre souffle vital qui circule à l’intérieur de nous , le brouhaha de notre mental s’estompe plus rapidement , notre esprit s’apaise et est en lien avec notre corps physique.

La confiance s’installe dans ce nouvel environnement . Les Salutations au soleil , à la lune , à la terre s’enchaînent aisément et prennent tout leur sens , . . . s’installe le lien à la nature .

 » Que chaque pas soit pour la Terre un baiser de ton pied , que chaque pas soit pour elle une caresse, que sa trace donne l’ordre au Maintenant de revenir régner Ici . Ainsi la vie sera là  » . THICH NHAT HANH.


🙏

Marche méditative pour aller rejoindre notre lieu de pratique
Notre nouvelle salle de Yoga
Se nourrir de l’énergie des arbres
Atelier Yoga Parent / enfant

Se retrouver . . Yoga & Dame Nature

Quel bonheur de se retrouver en Présentiel , journée de nouvelle Lune de surcroît, de retrouver les belles énergies du groupe , de nous gorger de Prana dans la lumière du soleil , accueillis par Dame Nature , même s’il faisait un peu frais .

Merciiii les Yoginis, les Yogis pour ce beau moment de partage tant attendu !!

Quel beau voyage nous avons fait aujourd’hui . Gratitude dans la plénitude du coeur 😘 🙏

 » Soutenant ta respiration consciente , tu maintiens ce contact avec la terre . Que chaque pas soit pour la terreun baiser de ton pied , que chaque pas soit pour elle une caresse « 

Thich Nhat Hanh

L’enseignement du Yoga et pandémie : Lettre ouverte aux pouvoirs publics

Ma Fédération de Yoga (la FNEY) et d’autres , se mobilisent .

Lettre ouverte aux Pouvoirs publics .


Paris, le 26 février 2021
Monsieur le 1er Ministre Jean CASTEX
57 rue de Varenne 75700 Paris – SP 07
Monsieur le Ministre de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports Jean-Michel BLANQUER
110 rue de Grenelle
75357 Paris – SP 07
Madame la Ministre Déléguée, en charge des sports Roxanna MARACINEANU
95 avenue de France
75013 Paris


Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports, Madame la Ministre Déléguée en charge des Sports,


Les grandes fédérations représentatives du yoga en France viennent d’une même voix vous exprimer le désarroi de leurs membres. Existant pour certaines depuis plus de cinquante ans, elles ont toutes participé à l’établissement d’une discipline sérieuse en établissant des critères exigeants de formation pour garantir le professionnalisme de milliers d’enseignants.
En cette période de pandémie, les témoignages d’un mal-être individuel et collectif se multiplient, faisant surgir une question cruciale : comment transformer ce temps d’effondrement en prélude à une renaissance ? où trouver nos points d’appui ?
Enseignants et pratiquants de yoga, il nous semble que nous disposons de ressources particulièrement précieuses pour répondre à cette question, à la fois sur le plan du corps et sur celui de l’esprit. Bien au- delà des clichés dont peut souffrir encore l’image de cette discipline, le yoga, pratiqué par près de 3 millions de personnes en France, s’avère un recours salutaire, grâce aux valeurs dont son histoire et sa pédagogie sont porteuses. Dans une société qui, plus que jamais, a besoin de reprendre son souffle, de retrouver des fondamentaux, d’espérer en un horizon ouvert, nous pensons que le yoga, dans sa dimension corporelle et spirituelle, peut incarner ici et maintenant des valeurs dont le monde a impérativement besoin pour se réinventer et respirer, de nouveau, à l’unisson.
Nos professeurs enseignent dans de nombreux lieux et structures (salles communales et équipements sportifs, entreprises, en salle privée, à domicile…) sous différents statuts (bénévole, salarié, libéral, auto-entrepreneur…) les cumulant parfois avec une autre activité professionnelle afin de pouvoir mieux vivre de leur art. Actuellement, ils souffrent moralement et financièrement de ne pouvoir exercer. Certains, même, sont dans une situation de totale précarité !
Les effets néfastes de la Covid commencent à émerger : hyper-sédentarisation, maux de dos, cervicalgies qui pourraient être atténués par une bonne pratique corporelle. Les peurs existentielles, les craintes de l’avenir et les tensions au sein de la famille se sont accrues. Les dépressions, les tentatives de suicides et les maltraitances sont en augmentation. Bien que n’étant point une thérapie, la pratique du yoga contribue à améliorer grandement ces situations. Il offre à celui qui s’y exerce une meilleure santé physique et mentale, stimulant entre autres ses défenses immunitaires si précieuses en ce temps de pandémie.
Les témoignages de nos pratiquants confirment que le cours de yoga en présentiel, le soutien bienveillant et personnalisé d’un enseignant sont une bouffée d’air pur, voire pour certains une bouée de secours dans leur détresse. Les élèves des cours de yoga sont la représentation de la société française : salariés, retraités, inactifs, hommes et femmes de tous âges et de tous milieux, ce sont aussi des citoyens et vos électeurs. Les séances organisées à distance ne sont pas accessibles à tout le monde, ces solutions commencent à s’essouffler et ne correspondent plus aux besoins actuels de la plupart des pratiquants.
Il nous semble donc essentiel de pouvoir dès que possible reprendre la pratique du yoga en présentiel. Dans cette perspective, nous vous demandons de bien vouloir nous recevoir afin de déterminer les conditions dans lesquelles cette reprise pourrait s’effectuer.
Recevez
Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports, Madame la Ministre Déléguée en charge des Sports,
l’expression de notre très haute considération,
Contact : Patrick TOMATIS, président du SNPY (Syndicat National des Professeurs de Yoga)
ptomatis@lemondeduyoga.org
Les fédérations de yoga co-signataires :
AFYI Association Française de Yoga Iyengar® – Clarisse Salou, présidente
FFHY Fédération Française de Hatha Yoga – Brigitte Neveux, présidente
FIDHY Fédération Inter-enseignements de Hatha Yoga – Virginie Zajac, présidente
FNEY Fédération Nationale des Enseignants de Yoga – Gianna Dupont, co-présidente chargée
des relations extérieures
FVI Fédération Viniyoga Internationale) – Marie Francoeur, présidente IFY Institut Français de Yoga – Maude Leynaud, présidente
RYE Recherche sur le Yoga dans l’Éducation – Sophie Flak, présidente.

L’instant présent ✨

« Quand vous êtes ancré dans l’instant présent, vous pouvez amener l’avenir dans le présent comme sujet d’investigation et vous pouvez exercer votre vision profonde. La vision profonde et l’examen en profondeur n’ont rien de commun avec la peur et l’incertitude de l’avenir.

SI vous vous laissez inquiéter et effrayer par l’avenir, vous perdez du temps et gaspillez votre vie. Quand l’avenir vous inquiète et vous obsède, votre pensée n’est pas féconde. S’inquiéter de l’avenir ne sert à rien. Il est vrai que l’avenir est fait du présent. Si vous vous occupez de votre mieux du présent, vous faites tout ce que vous pouvez pour vous assurer un avenir heureux. Quand vous gaspillez votre énergie dans la peur, l’angoisse, le désespoir et l’inquiétude, vous gâchez à la fois le présent et l’avenir.


Vous avez le droit de faire des projets pour votre avenir mais vous devez d’abord vous ancrer dans le présent. Votre seul souci devrait être de vous établir solidement dans l’instant présent pour vous occuper intelligemment de l’avenir.
Si nous continuons d’être accablés par nos soucis et tracassés par l’anxiété et la peur, la tension s’accumulera jour après jour et provoquera toutes sortes de maladies.

Les soucis, la souffrance et l’énervement créent des tensions dans notre corps et nous perturbent, ce qui suscite des conflits au sein de notre famille et sur notre lieu de travail. Le stress et la tension peuvent introduire un élément de violence dans notre pensée. Revenir à l’instant présent pour prendre soin de nous, pour apaiser la tension et la souffrance, réduit nos souffrances et nous rend plus heureux.

Nous entrons en contact avec ce qui est frais, merveilleux, capable de nous guérir. Aussi le retour à l’instant présent nous donne-t-il la force dont nous avons besoin pour aborder l’avenir.


Thich Nhat Hanh : « L’Art du Pouvoir » 🌈🙏

« La peur » – Khalil Gibran

🌈✨ » On dit qu’avant d’entrer dans la mer, une rivière tremble de peur .

Elle regarde en arrière le chemin qu’elle a parcouru depuis les sommets, les montagnes, la longue route immense qui traverse des forêts et des villages, et voit devant elle un océan si vaste qu’y pénétrer ne paraît rien d’autre que devoir disparaître à jamais.

Mais il n’y a pas d’autre moyen. La rivière ne peut pas revenir en arrière.

Personne ne peut revenir en arrière . Revenir en arrière est impossible .

La rivière a besoin de prendre le risque et d’entrer dans l’océan.

Ce n’est qu’en entrant dans l’océan que la peur disparaîtra, parce que c’est alors seulement que la rivière saura qu’il ne s’agit pas de disparaitre dans l’océan mais de devenir océan  » .💕

Khalil Gibran.🙏

Ma pratique de Yoga dans ce temps compliqué 🌱

« Nous sommes, en ce moment, confrontés à des bouleversements intenses qui mettent brusquement en suspend nos moyens d’actions. Habitués à tout maîtriser, nous nous confrontons à la rupture du contrôle de nos vies et de l’ordre du monde.

Non seulement nous devons faire face à ce désordre, mais nous devons aussi composer avec l’angoisse de ces renversements sur l’avenir. Nous faisons tous l’expérience -à des niveaux différents- d’annulations de projets, d’absence de visibilité pour les semaines, les mois à venir. Nous mesurons tous combien l’incertitude et l’instabilité sont anxiogènes. Et pourtant il va nous falloir vivre avec. Le yoga nous enseigne que le « changement » est la principale source de nos souffrances.

Le sutra II.15 du Yoga Sutra de Patanjali (texte fondateur du yoga) indique que nous sommes soumis à une souffrance fondamentale dont l’impermanence est la cause : Parinâma-tâpa-samskâra-dukhair guna-vrittivirodhâch cha duhkham éva sarvam vivékinah. Ces changements, « Parinâma » en Sanskrit, nous insécurisent et nous déstabilisent… mais moins nous les acceptons, plus ils nous font souffrir.

Ils s’opposent dans le sutra pré-cité au « Samskâra », ce composite d’habitudes, de conditionnements et de schémas mentaux dont nous avons hérité (liés à notre karma). C’est aussi avec eux que nous nous construisons. Ces comportements répétitifs ont le mérite de nous sécuriser et de nous offrir des repères et une stabilité. Mais ils ont un revers, ils nous enferment aussi dans un immobilisme et une incapacité d’adaptation qui nous rendent intolérants à tout changement qui nous échappe.

Or le yoga nous rappelle aussi que le monde est changement. « Le seul événement permanent, c’est le changement » dit Schopenhauer. Tout bouge, rien n’est jamais figé, ni définitivement acquis. La vie est un mouvement perpétuel fait d’incertitudes et d’imprévus. Nous-mêmes sommes en mutation permanente, qu’il s’agisse de notre corps physique ou de notre état mental. Comment le yoga et la méditation peuvent nous aider à accepter ces changements et mieux vivre avec ? En nous invitant à abandonner notre « Samskâra » et à nous changer nousmême, en adhérant au moment présent et en nous amenant à concevoir que les choses puissent être différentes de ce que l’on aimerait qu’elles soient.

La pratique du yoga entraine des changements doux et très progressifs dans notre corps mais aussi dans nos comportements. Le mental s’assouplit à mesure que le corps s’assouplit. Elle permet de mieux se connaître et de mieux composer avec la réalité … quelle que soit sa direction. Les postures de yoga sont parfois inconfortables, incongrues…les traverser c’est s’ouvrir avec abnégation à l’imprévisible.

C’est chercher le confort dans l’inconfort. A défaut de stopper l’inéluctable transformation des choses, nous pouvons explorer notre capacité à lâcher prise face à la réalité qui s’impose. Comme le monde, notre esprit est fait de changements et donc très adaptable. Si nous ne pouvons pas maîtriser les circonstances extérieures, nous pouvons observer leurs répercussions intérieures. Le simple fait d’observer nos états d’humeurs permet d’échapper à leur tyrannie et, peut-être, d’accorder plus d’espace mental à des sensations positives. C’est déjà une certaine forme de libération face aux évènements qui surviennent. Le changement comme espace de transformation !

L’inattendu ouvre une alternative à l’enfermement dans notre « Samaskâra » pour permettre des transformations intérieures profondes. C’est là une autre facette de « Parinâma », le changement. Expérimenter ce qui est inhabituel permet d’explorer son potentiel et permet de sortir de sa zone de confort, de sa routine. C’est une manière de grandir, de mûrir, de se déployer. Dans une pratique de yoga, par exemple, les postures inversées renversent notre regard sur le monde et inventent un nouveau rapport à celui-ci. Relever le défi de l’imprévisible nous met face à l’immensité des possibles et nous invite à parcourir la cartographie complète…et parfois inconnue…de notre propre intériorité et de toutes nos ressources. Car l’étendue de nos ressources est immense, presque infinie.

C’est en parcourant chacune de ces terres oubliées que l’on pourra faire de nouvelles conquêtes. Aller à la conquête : conquête de soi et de soi conquête des autres. Le confinement et la restriction de notre mobilité, par exemple, nous invitent à cultiver un nouveau regard sur notre quotidien, à défaut de vivre des expériences inédites. Notre capacité à modifier nos angles de vue nous ouvrira de nouveaux horizons.

Comme les explorateurs, loin de notre terre d’origine, il nous faut remettre en question ce que l’on croyait être le centre du monde, jouer les aventuriers et se hasarder dans les terres inconnues de notre esprit. Moissonner les terres en friche. Cultiver les jachères. Puiser dans les stocks de ressources nourricières … pour grandir. Les arroser soigneusement chaque matin. Chasser les herbes folles. Cultiver ces territoires au quotidien. Mais surtout ne pas rester planté sur un terrain dévasté. Abandonner les terres sur lesquelles, pour le moment, plus rien ne peut pousser. Comment trouver un équilibre dans cette instabilité constante ?

La pratique du yoga en mouvement nous fait vivre cette expérience très concrète de l’ancrage dans la mobilité. On peut bouger mais rester centré, trouver son équilibre dans l’instabilité des postures. La pratique nous sort de notre sédentarité et de notre immobilisme quotidien… et cela nous fait un bien fou, nous rappelant combien il est important de rester en mouvement.

La transformation n’est pas la perte de soi. Tout comme une rivière qui suit le court de son lit, notre « soi » circule en permanence, à travers des états transitoires et parsemés d’obstacles…mais nous restons toujours la même rivière, toujours nous-même. Être soi ce n’est pas être incapable de changer. Au contraire, le changement éclaire un peu plus notre essence invariable dans cette impermanence. « Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde » disait le Mahatma Gandhi.

Accepter de changer c’est déjà, un peu, changer le monde. Pour trouver cet équilibre, nous pouvons nous référer au « Sâdhana Pâda » du Yoga Sutra, le yoga de l’action qui permet d’avancer sur le chemin de la transformation. Selon lui, la nature, « Prakriti » se compose de trois qualités primaires, les « Gunas » : « Tamas » est comparable à la pierre qui s’érode et se transforme avec lenteur. Il incarne à la fois notre stabilité mais également notre inertie, notre immobilisme. « Rajas » s’apparente au feu, qui transforme les éléments avec fulgurance. Il incarne le principe dynamique mais aussi notre frénésie, vecteur de stress, de nervosité et d’anxiété.

Enfin, Sattva, le principe de lucidité est le juste équilibre entre ces Gunas. Il incarne la lumière, la clarté, l’harmonie. Le yoga et la méditation invitent à cultiver Sattva pour trouver cet équilibre avec le monde et ses forces de transformation. »

Blandine Soulage.

Très belle Année 2021 💫 ✨

☀️Je vous souhaite à toutes et tous le meilleur pour cette nouvelle année 2021, dans la Paix , l’harmonie universelle, l’espoir et la lumière .

🌙Mais n’oublions pas 2020 . Elle nous aura appris , si besoin était , le calme, le silence, comme une introspection, une transformation.

🌱Que la pratique du Yoga vous apporte la clarté dans cette période troublée, une présence du coeur pour nous ramener à notre centre, la gratitude, et puissions nous trouver la force nécessaire afin d’accomplir , de s’accomplir .

✨Que 2021 ne soit que Joie ,Bonheur, Douceur et Beauté dans l’instant présent.

Je ne peux que souhaiter de nous retrouver très très vite sur le tapis. 💕🙏

😊 » Fais du sourire un exercice,

Inspire , Expire, sans plus

Les tensions se dissiperont et tu te sentiras beaucoup mieux.

La joie engendre le sourire , le sourire engendre la détente, le calme et la joie.

Pour sourire n’attends pas de ressentir de la joie, le sentiment de joie naîtra plus tard « 😊

Thich Nhat Hanh

Solstice d’Hiver : Le retour de la lumière 💫



Le solstice d’hiver est le moment précis de l’année où le jour est le plus court , et la nuit la plus longue.

A partir du solstice d’hiver, les jours commencent à rallonger, marquant ainsi le triomphe symbolique de la lumière sur les ténèbres, même si la nuit est la plus longue de l’année . Du latin « Sol » ( soleil) et de « sistere » ( rendre immobile) , le solstice est un passage des ténèbres vers la lumière , les polarisés sont bien là.



Depuis des millénaires, les solstices et les équinoxes sont célébrés aux 4 coins du monde. Le solstice d’hiver a ainsi été marqué par de nombreuses fêtes païennes en l’honneur du «soleil invaincu» afin de célébrer le «retour de la lumière».

Ces célébrations païennes, comme de nombreuses autres festivités, ont ensuite été assimilées par les religions, comme le christianisme avec la «Fête de Noël». Le mot «Noël» semble d’ailleurs venir du germanique «Neue helle» qui signifie «Nouvelle clarté» [notons que ce n’est qu’en 354 que le pape Liberus décida que Noël serait le jour de la naissance de Jésus et devait être fêté le 25 décembre…].

Le solstice d’hiver est aussi l’époque de la floraison du gui , alors que les dernières feuilles tombent et que toute la nature semble se revêtir d’un manteau de mort. Le gui, prolongement végétal de la symbolique hivernale, exprime ainsi la survie de l’âme, la continuité de la vie après la mort apparente de la nature qui suit la chute des feuilles. Tout comme le solstice d’hiver, c’est un symbole du retour à la lumière solaire originelle.

Le vivant est l’expression d’une multitude d’énergies en mouvement, Mère Nature respire . Ces énergies, en perpétuelle transformation, expriment des rythmes se caractérisant par l’alternance de contractions et d’expansions, inspir, expir.

On retrouve ces différentes phases du macrocosme au microcosme et la respiration humaine en est un bel exemple, avec ses deux temps d’expiration et d’inspiration et ses deux rétentions du souffle.
La terre répond également à ce processus : sa respiration annuelle définit un cycle de vie jalonné par 4 saisons résultant de sa rotation autour du soleil. Quatre noeuds de force déclenchant des variations d’énergie, aux deux solstices et aux deux équinoxes. Ils sont célébrés par quatre fêtes cardinales : Noël, Pâques, la fête de Saint-Jean et celle de Saint-Michel.
Au moment du solstice d’hiver, le 21 décembre , la terre est au maximum de son inspiration et elle retient son souffle avant d’entamer une nouvelle expiration au printemps suivant. Elle a aspiré en elle les «forces solaires de l’été» qui se sont également concentrées au creux de chaque graine et semence. Ainsi, en écho à cette retenue du souffle hivernal, l’être humain est invité à couver, à materner durant tout l’hiver, les semences solaires encore fragiles qui ont été enfouies au coeur de son intériorité.

Tout comme la graine puise son énergie au centre d’elle-même, c’est au plus profond de notre être que nous trouverons la force et la lumière nécessaires pour que puissent germer et s’épanouir en nous notre lumière car durant tout la saison hivernale nous sommes dans notre intériorité.

Sources : Les Fêtes chrétiennes et la respiration de la Terre (Rudolf Steiner) .

De très belles fêtes lumineuses 💫

💫 Que 2021 , après cette année 2020 difficile et parsemée d’épreuves, vous redonne l’envie de renaître à l’espoir ,

💫 Qu’inspiré(e)s par la pratique du Yoga, vous puissiez continuer à cultiver la joie , le partage , la confiance ,

✨ Que rayonnent la bienveillance, la compassion et la création ,

💫 Que la présence de vos proches vous réchauffe le coeur et vous réconforte ,

Prenez soin de vous et à très vite 😊 🙏