Nouvelle Lune du 28 Septembre 2019

🌙 Célébration des 9 nuits de Navaratri ( theWabiSabihouse.com)

Le Kala Sarpa Yoga – le serpent du temps – se poursuit jusqu’en novembre, réveillant la force vitale primordiale et la sagesse ancienne qui réside au plus profond de nous et de la terre elle-même. Cette nouvelle lune habite la constellation de la déesse de la terre elle-même, tenant la graine de la vie, dans sa main. Elle est la sagesse de la nature, la gardienne des connaissances anciennes et la déesse de la compréhension de soi et de la guérison. Le moment est venu de se connecter à cette déesse intérieure et à la mère la Terre elle-même. Un passage significatif et inspirant alors que nous nous dirigeons vers le changement de paradigme de 2020. Le masculin en nous continue de guérir à mesure que le féminin progresse vers un plus grand pouvoir. Ces deux polarités s’harmonisent, deviennent de plus en plus réceptives, nous installant dans notre verticalité, dans « Je suis ».

✨ Les 9 nuits qui suivront la nouvelle lune du 28 septembre sont célébrées sous le nom de Nava-ratri – nav signifie 9, ra signifie nuit et tri signifiant les trois aspects de l’esprit, du corps et de l’âme. Cette fête indienne a lieu au printemps au temps des semences et en automne, pour la saison des récoltes. Les dates exactes sont déterminées par le calendrier lunaire et les célébrations rendent hommage aux 3 aspects de la déesse Durga : Kali, Lakshmi et Saraswati. Ensemble, les trois aspects de Durga représentent l’énergie féminine divine (Shakti) qui crée tout ce qui existe. Durga est la Déesse mère qui nous guide et nous aide à nous défaire de nos attachements, de nos résistances intérieures, de tout ce qui nous maintient dans l’ignorance et la souffrance

✨Les 3 premières nuits sont dédiées à la Déesse Kali : Méditez sur l’aspect destructeur de Durga en tant que Kali – symbole de changement, de pouvoir, de création, de préservation et de retour à la destruction. Nous voyons ici Kali comme le destructeur de l’ego et de la personnalité créée par l’esprit, qui cultive une pensée basée sur la peur, conduisant à la colère, à la cupidité et à la haine. Ce n’est pas le moment de nier ces aspects de votre personnalité, car nier, c’est renforcer. Utilisez plutôt ce temps pour mieux comprendre quand et où ces habitudes faites par l’esprit ont pris forme et comment elles se déclenchent dans le présent. Réalisez profondément que vous n’êtes pas ces étiquettes et permettez aux sentiments d’aller et de partir. Laissez Kali vous guider pour transformer la colère en patience, la cupidité en confiance et la haine en amour. Surtout, c’est le moment de simplement vous rendre, sachant que rien n’est permanent. Kali est souvent représentée avec la langue pendante et vous connaissez peut-être cette position du yoga – expirez et laissez aller le négatif.

✨Passez les trois nuits suivantes à méditer sur la Mère divine en tant que Lakshmi – la déesse de l’abondance. Représentée à quatre bras, assise resplendissante sur un lotus épanoui avec des pièces de monnaie en or qui lui tombent dans les mains. Lakshmi représente la beauté et la richesse de la nature. Ses quatre bras représentent les quatre extrémités de la vie humaine: le «dharma» ou la justice, le «karma» ou le désir, «artha» ou la richesse et le «moksha» ou la libération du cycle de la naissance et de la mort. C’est le moment idéal pour vous connecter à l’espace de votre cœur et comprendre ce que l’abondance signifie pour vous. L’abondance qui vous est destinée attend simplement que vous soyez prêt à recevoir le téléchargement et que cela ne peut se produire que lorsque vous êtes libre et sans peur. Pendant ces trois jours, donnez gratuitement. Nourrissez-vous en créant un espace sacré pour embellir et équilibrer les rituels, achetez-vous quelque chose de spécial et portez-le ensuite – occasion spéciale ou non; Savourez la bonne nourriture, faites des compliments et soyez ouvert à les recevoir – c’est le moment de vous sentir en abondance avec tout votre être. Et si vous ne le faites pas déjà, le moment est venu d’écrire votre journal de gratitude – remplissez-le de tout ce pour quoi vous êtes déjà reconnaissant et regardez-le se multiplier.

✨Au cours des trois dernières nuits, méditez sur le Divin Féminin en tant qu’aspect appelé Saraswati qui confère de la sagesse. Déesse hindoue du savoir, de la musique, des arts et de la sagesse, Saraswati apporte la joie d’apprendre et de se réaliser. C’est un excellent moment pour vous inscrire à un cours, lire des articles inspirants, lire une version traduite du Gayatri Mantra afin d’approfondir vos connaissances et de créer une pratique de médiation. De même, il est temps de créer une « liste à ne pas faire ». Apprendre devrait être amusant et si vous avez une longue liste qui ne se fait pas, demandez-vous si vous avez vraiment voulu le faire en premier lieu ? As tu besoin de prouver que tu es utile ? Utilisez ce temps pour vraiment vous connecter à ce que vous voulez et abandonner tout le reste. Pensez à toutes les leçons que vous avez apprises et rendez grâce pour la sagesse croissante.
Au cours de ces 10 jours, concentrez-vous sur la respiration pour vous permettre d’inspirer les qualités que vous souhaitez développer et d’exhaler les qualités qui ne vous servent plus. Traditionnellement, le 10ème jour se termine en offrant des douceurs sucrées à 9 filles. Nous offrons notre gratitude à la Mère Divine et célébrons dans un état de félicité-conscience de vérité-conscience et nous concluons avec Vijayadasami (Vijay -victoire et dasami – dixième jour), symbolisant la victoire de la Déesse .🙏


 

Sur le Chemin de Compostelle: Yoga et marche, le même Chemin vers Soi

« Parfois nos vies ont besoin d’être chamboulées, changées, pour nous replacer à l’endroit ou nous sommes censé(e)s être  » ( Auteur inconnu).

🚶Partir sur le Chemin de Compostelle, comme un élan, une évidence, une émergence , une suite, un aboutissement. . . comme un appel….Je suis partie , c’est tout.

🌱Cette intention s’est installée peu à peu en moi, insidieusement, à mon insu, et les mots pour en parler aujourd’hui ne sont pas justes , car trop étriqués , mais ils ont le mérite d’être là.
Ce que je sais, ce que je ressens aujourd’hui, rentrée « Del Camino », c’est l’appel de l’authentique, le  » donner du sens » à sa vie , c’est sortir de l’ordinaire pour aller vers l »extra »ordinaire, c’est se libérer de l’inutile, du superficiel, du paraître, de l’agitation mentale , très en lien avec ma pratique en Yoga quotidienne , et de la transmission dans mon enseignement que j’ai choisie.

🌟Faire cesser les « quand », les « qui », les « comment », les « pourquoi », mais plutôt mettre en marche , en pas, et s’emplir de belles et puissantes énergies pour faire place à un espace intérieur rempli de Paix, de quiétude, de sérénité , de confiance, de discernement, de disponibilité , d’Amour . Faire un possible pour toujours.

💥Marcher ouvre à la vie, à la lumière, à la nature : Pluie, vent ,boue, chaleur intense, soleil bienfaiteur, comme un temps suspendu. Marcher , étapes après étapes , de villages en villages, à chaque lever du jour endosser son sac chargé de l’essentiel, de l’indispensable ( l’eau) , du juste ce qu’il faut pour qu’il ne soit pas trop lourd et attaquer le pas  , toujours dans l’ancrage à la terre , laisser le silence, le calme s’installer, comme une méditation, marcher dans l’instant présent , dans l’ici et le maintenant, marcher et respirer la Terre, le Ciel, la saveur d’un essentiel, d’une unité, donner du sens à son pas dans la routine vertueuse, dans la confiance de ce qui arrive au fil des étapes, certaines longues …très longues , difficiles , parce que la pluie et la boue se sont invitées, parce que le soleil brille intensément , parce que les pieds souffrent un peu plus, parce que le chemin est aride et caillouteux, parce que le dénivelé est très important, mais aussi des chemins de forêt doux au pas , lumineux et à l’odeur de pin et d’eucalyptus . . . mais toujours marcher et avancer  et se sentir en paix avec la nature , qui est là, omniprésente , belle , accueillante avec des panoramas à vous couper le souffle, comme une illusion ( Maya) , et dire Merci, se dire Merci , se sentir courageuse dans l’endurance, la persévérance, la durée, mais aussi se sentir humble , et digne, toujours, pour un retour vers Soi.

🚶Sthira Sukha: ce lien indéflectible du yoga et de la marche : Le juste équilibre, stabilité et aisance. Marcher , bien , longtemps, tous les jours, dans la fluidité du pas , l’écoute attentive et méditative du vivant, la conscience du corps dans l’accueil des énergies et du souffle , dans le respect de son corps ( ahimsa: la non violence), le non jugement, la modération, l’arrêt du bavardage mental . Yoga et marche , le même chemin spirituel , le même tout ultime, dans la non performance , pas de compétition, mais être dans l’effort juste , sans se blesser, et viser la Paix, la Joie de l’instant . Accepter sans jugement, totalement, inconditionnellement.

💙Et puis, tout le long du Chemin, de belles rencontres, de beaux partages , car le coeur guide toujours où il faut . Le Chemin, El Camino, offre cette identité spirituelle tellement forte et ressentie, il est ouvert à toutes et à tous , femmes, hommes , jeunes, moins jeunes , venu(e)s de très loin ou pas, croyants ou pas, en recherche de manière consciente ou pas, de paix intérieure de sérénité, de plénitude du silence.

« C’est une erreur ou une commodité de penser qu’un tel voyage n’est qu’un voyage et que l’on peut l’oublier , le ranger dans une case. Je ne saurais pas expliquer en quoi le Chemin agit et ce qu’il représente vraiment. Je sais qu’il est vivant et qu’on ne peut rien en raconter sauf le tout . Mais même comme cela l’essentiel manque .« ( J.C RUFIN  » Immortelle randonnée . Compostelle malgré moi « ) .

C’est avec beaucoup d’émotions que j’ai écrit aujourd’hui, . . .après coup , car je n’ai rien écrit quotidiennement , j’ai préféré laisser infuser .

Namasté et Gratitude 😊 🙏

A Lisa , à Benjamin, à l’Absente pour qui j’ai marché . With all my Love for ever and . . . Somewhere ❤️ ❤️ ❤️

Coucher de soleil sur Fisterra , le bout du chemin.

🙏

 » Vous êtes prête,

Cette chose que vous êtes appelée à faire…Faites-la !

Cet endroit où vous êtes appelée à aller…Foncez !

Ces mots que vous mourrez d’envie de dire…Dites-les !

Ce rêve que vous avez toujours eu…Vivez-le !

Ce profond appel au sein de votre âme…
Répondez-y !

Cette chose qui vous allume…Perdez-vous en elle !

N’attendez pas d’avoir maîtrisé la situation.

Dansez dès maintenant.

C’est tout.

C’est le moment…. »

Rebbeca Campbell


Atelier Yoga & Marche méditative

L’Atelier Yoga & Marche Méditative s’est déroulé hier , ce Dimanche 7 Juillet.

Quelle belle journée de pratique avec Dame Nature  : pratique de yoga , marche méditative , bain d’arbres et création d’un mandala .

☀️🌱En cette saison de l’Eté, l’énergie est à son apogée et la nature, tout comme notre corps, sont remplis d’énergie . C’est une période de grande activité, de joie.
💞L’organe de la saison est le cœur , il est largement ouvert pour accueillir la vie: Anahata Chakra ( chakra du cœur) est un des croisements des forces subtiles et des forces terrestres.
💃. LA PRATIQUE EN YOGA a été dirigée vers des postures douces et maintenues pour économiser l’énergie afin de rééquilibrer Pitta ( dosha en lien avec la chaleur), apaiser le mental et relacher les chaines musculaires . Nous avons pratiqué  des PRANAYAMAS ( techniques du souffle) qui refroidissent ( Sitlali , Chandra bhedana).

 


🌳🌿 Avec LA MARCHE MEDITATIVE et avec bain d’arbres nous nous sommes reconnectés aux 5 sens ( Ether, Air, Feu, Eau et Terre) pour restaurer l’harmonie et la paix intérieure, développer une pensée saine et créative, cheminer vers le vide méditatif, dans l’instant présent, avec des techniques de marche et de respiration.
Nous avons terminé la journée par une séance de YOGA NIDRA ( Prathyara , le retrait des sens) et la création collective d’un Mandala.

Merci les Yoginis et Yogi pour votre belle présence dans la joie et le partage .

Namasté 🙏


 

Ashtanga Yoga : Les 8 membres du yoga (Yoga Sutras de Pantajali)


Stira Sukham Asanam
 (Chapitre II/46)

La posture doit être ferme et confortable

« Etre fermement établit dans un espace heureux »  ( Gérard Blizt)

LES HUIT MEMBRES DU YOGA

Dans les Yoga Sutras de Patanjali ( recueil de 195 aphorismes répartis en 4 châpitres qui traitent de la philosophie du Yoga), les huit membres du yoga, que l’on pourrait nommer étapes ou branches, sont appelés ashtanga (ashta:huit, anga:membre, étape, branche). Il s’agit essentiellement de règles de vie pour atteindre le bonheur. Ces huit étapes dictent une ligne de conduite morale et éthique et d’auto-discipline. Elles aident à la bonne santé physique et en même temps nous font prendre conscience des aspects spirituels de notre nature.

✔️YAMA ( discipline sociale)
Yama, le premier membre, concerne les normes éthiques et le sens de l’intégrité et vise notre comportement. Les Yamas sont des règles de conduite en société, la Règle d’or étant : « Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse ».

Les cinq Yamas sont :

-Ahimsa : la non-violence

-Satya : la vérité

-Asteya : l’honnêteté (ne pas voler)

-Brahmacharya : la continence

-Aparigraha : la non-convoitise

✔️NIYAMA (discipline personnelle)
Niyama, le second membre, concerne l’auto-discipline et les observances spirituelles que le yogi pratique pour lui même, ses disciplines personnelles pour progresser , avancer sur le chemin du yoga et dans son quotidien. 

-Saucha : la propreté

-Samtosa : le contentement

-Tapas : l’austérité spirituelle

-Svadhyaya : la connaissance des textes sacrés et de soi-même

-Isvara pranidhana : l’abandon au Divin

✔️ASANA

L’ Asana, posture pratiquée en yoga, constitue le troisième membre. Du point de vue yogique, le corps est considéré comme le temple de l’esprit. Il est donc essentiel d’en prendre soin pour notre évolution spirituelle. En pratiquant des asanas, nous développons une habitude de discipline et une faculté de concentration, qui sont toutes deux nécessaires à la méditation.

✔️PRANAYAMA

Le pranayama, généralement traduit comme le contrôle de la respiration, est la quatrième étape. Il consiste à maîtriser le processus de respiration tout en reconnaissant le lien entre la respiration, l’esprit et les émotions. Le terme technique pranayama signifie « extension de la force vitale ». Pour les yogis, non seulement il rajeunit le corps, mais il prolonge aussi la vie. Vous pouvez pratiquer le pranayama comme une technique à part (en étant simplement assis pour effectuer une série d’exercices de respiration) ou l’associer à votre pratique quotidienne de yoga.

Ces quatre premières étapes de yoga ashtanga de Patanjali visent à affiner notre personnalité, à acquérir une certaine maîtrise de notre corps et à développer une conscience énergétique de nous-mêmes. Tout cela nous prépare à la deuxième moitié de ce voyage, qui concerne davantage les sens et l’esprit et a pour objectif de nous faire atteindre un niveau de conscience supérieur.

✔️PRATYARA
Pratyahara, le cinquième membre, signifie retrait ou transcendance sensorielle. Au cours de cette étape, nous faisons l’effort conscient de détacher notre conscience du monde extérieur et des stimuli externes. En étant pleinement conscient de cultiver un détachement de nos sens, nous dirigeons notre attention vers l’intérieur. La pratique du pratyahara nous permet de prendre du recul pour nous observer nous-mêmes. Ce retrait nous permet d’observer objectivement nos envies : des habitudes qui nuisent peut-être à notre santé et sont susceptibles de freiner notre développement intérieur.

✔️DHARANA
Chaque étape nous prépare pour la suivante, la pratique de pratyahara crée donc les conditions pour dharana, la concentration. Débarrassés des distractions extérieures, nous sommes en mesure de gérer les distractions de l’esprit lui-même. Ce qui est loin d’être facile ! Dans la pratique de la concentration, qui précède la méditation, nous apprenons à ralentir le processus de réflexion en nous concentrant sur un seul objet mental : un centre énergétique spécifique dans le corps, l’image d’une divinité ou la répétition silencieuse d’un son. Nous avons bien sûr déjà commencé à développer nos capacités de concentration lors des trois précédentes étapes de la posture, du contrôle de la respiration, et du retrait des sens. Dans les asanas et le pranayama, même si nous nous concentrons sur nos actions, notre attention vagabonde. Notre centre d’attention se déplace constamment afin de peaufiner les nombreuses nuances d’une posture ou technique de respiration particulière. Dans pratyahara, nous nous observons nous-mêmes. Dans dharana, nous nous concentrons sur une seule chose. Des périodes de concentration prolongées conduisent naturellement à la méditation.

✔️DHYANA
La méditation ou contemplation, septième étape de l’ashtanga, est le flux ininterrompu de concentration. Bien que les notions de concentration (dharana) et de méditation (dhyana) semblent se rejoindre, il existe une distinction subtile entre ces deux étapes. Alors que dans la pratique du dharana, nous fixons notre attention sur un point, dhyana est un état de pleine conscience sans concentration. L’esprit est alors apaisé, et dans ce silence, il produit peu ou pas de pensées. La force et l’endurance que requiert cet état de quiétude sont assez impressionnantes. Mais ne vous découragez pas. Cela peut sembler difficile, voire impossible, mais n’oubliez pas que le yoga est un processus. Même si l’on ne parvient pas à atteindre la posture parfaite ou l’état de conscience idéal, chaque étape de notre évolution est bénéfique.

✔️SAMADHI
Patanjali décrit cette huitième et dernière étape d’ashtanga, Samadhi, comme un état d’extase. Lors de cette étape, le méditant fusionne avec l’objet de sa méditation et transcende le moi. Il en vient à réaliser une connexion profonde avec le Divin, une interconnexion avec tous les êtres vivants. Cette réalisation s’accompagne de la « paix qui permet toute compréhension »  l’expérience du bonheur et de ne faire qu’un avec l’Univers.

 


 

Atelier Yoga et Marche méditative le 7 Juillet 2019

Ce sera le dernier atelier de l’année yogique , et nous pratiquerons à l’extérieur

☀️🌱En cette saison de l’Eté, l’énergie est à son apogée, et la nature, tout comme notre corps, sont remplis d’énergie . C’est une période de grande activité, de joie.


💞L’organe de la saison est le cœur , il est largement ouvert pour accueillir la vie: Anahata Chakra ( chakra du cœur) est un des croisements des forces subtiles et des forces terrestres.
💃. LA PRATIQUE EN YOGA sera dirigée vers des postures douces et maintenues pour économiser l’énergie afin de rééquilibrer Pitta ( dosha en lien avec la chaleur), apaiser le mental et relacher les chaines musculaires . Seront pratiqués également des PRANAYAMAS ( techniques du souffle) qui refroidissent ( Sitlali , Chandra bhedana).


🌳🌿. Nous irons avec LA MARCHE MEDITATIVE ( avec bain d’arbres) nous reconnecter aux 5 sens ( Ether, Air, Feu, Eau et Terre) pour restaurer l’harmonie et la paix intérieure, développer une pensée saine et créative, cheminer vers le vide méditatif, dans l’instant présent, avec des techniques de marche et de respiration.


💭. Nous finirons la journée par une séance de YOGA NIDRA ( Prathyara , le retrait des sens).

. Nous serons accueilli(e)s par Béatrice Sergues-de Chavigny ( qui a la gentillesse de nous recevoir, gratitude à elle 🙏) dans sa maison à St Etienne de Carlat au plus près de la nature. ( nous nous organiserons pour covoiturer).

🍴Le repas est partagé (chacun, chacune amène ce qui lui fait plaisir, et nous mettons tout en commun).

 » Seul le vide méditatif te fait don de la plénitude sans fin «  ( François Roux)


Le Yoga ou l’indispensable dialogue des textes et de la pratique

 » Qui veut trouver des perles ne doit pas se contenter de regarder la mer , il doit plonger  » ( RUMI)

De retour du séminaire  » Le yoga ou l’indispensable dialogue des textes et de la pratique  » co-animé par Isabelle Morin Larbey ( Professeur de Yoga – Formatrice d’enseignants à l’EFY de Paris et Présidente de la FNEY) et Vitaya Gascon ( Indienne, Ingénieure civil, elle alterne sa vie entre l’Inde et la France ) .

Tout au long de la semaine, elles nous ont éclairé sur les liens indéfectibles de la pratique du yoga et de l’action au quotidien une alchimie transformatrice, en dialogue étroit avec les textes sacrés notamment « La Bhagavad Gîta » ( Le chant du bienheureux).

La Bhagavad Gîtâ, ou l’art de l’action juste ( karma yoga) texte majeur de l’Hindouisme et de la philosophie indienne, est l’un des textes fondateurs du Vedânta, à côté des Upanishad et des Brahma Sûtra. Vénérée par des milllions d’êtres humains depuis des siècles, elle occupe une place unique parmi les textes sacrés de l’Inde, car elle est un véritable traité sur la vie.

Dans la Bhagavad Gîtâ, un véritable enseignement sur la vie est délivré par  Krishna ( lumière , seigneur). Ce message, qui a traversé les siècles, reste d’une étonnante actualité par les réponses qu’il apporte  à des questions essentielles : quel est le but de la vie ? Comment s’accomplir en ce monde ? Comment trouver la paix et la plénitude dans un monde troublé ? Quel est le sens profond de l’action ? Comment notre action ordinaire peut-elle devenir voie d’évolution ? Comment faire le bon choix ?

L’histoire se déroule au début de la grande guerre entre les Pandava ( les 5 parties , chakras) et les Kaurova ( les 100 fils ) . Arjuna ( le mental) , un des 5 Pandavas et Krishna, le cocher du char d’Arjuna afin de le mener au combat sont sur le champ de bataille de Kurukshetra entre les deux armées prêtes à combattre. Arjuna doit souffler dans une conque pour annoncer le début des combats mais, voyant des amis et des parents dans le camp opposé, il est désolé à la pensée que la bataille fera beaucoup de morts parmi ses proches, oncles, cousins. Il se tourne alors vers Krishna pour exprimer son dilemme et son désarroi :  faire son devoir en conduisant son armée et, ce faisant, tuer des membres de sa famille, …et demander conseil. Ce désespoir est décrit dans le premier chapitre. Ensuite, dans les dix-sept autres chapitres, nous assistons au dialogue qui se déroule entre Krishna et Arjuna : Krishna délivre son enseignement à Arjuna, qui peu à peu sort de son abattement, s’enthousiasme, exprime ses doutes, ses interrogations et finalement son émerveillement.

En quoi ce message délivré il y a des millénaires nous concerne-t-il ?  
Notre époque se caractérise par une aspiration très  forte à  la  liberté  individuelle, au rejet des disciplines , préconisées par les enseignements traditionnels , coupées de la profondeur  symbolique des textes fondateurs.
Le monde veut aller et va vite. Il désire des résultats rapides . C’est pourtant bien le caractère millénaire et profond des textes qui fait toute leur valeur.

Chapître 2 – Verset 47 

 » Tu n’as autorité que sur l’action , pas sur le résultat. Ne sois pas motivé par le résultat et ne t’attaches pas à l’inaction « 

Commentaire de Vijaya : C’est le cheminement qui est intéressant et important, car si notre attention n’est portée que sur le résultat, cela créé du désordre. Ce qui m’appartient c’est l’action car vivre c’est agir avec ardeur ( quand j’agis , l’égo tombe) . Tu n’as autorité que sur l’action pas sur le résultat , ne t’attaches pas à l’inaction , reste en équilibre dans la réussite et dans la défaite ( équanimité dans la pratique).

 


 

Au sujet de l’Atelier Yoga et Danse

C’était Dimanche 24 Mars 2019 , et nous avons accueilli et célébré les énergies du Printemps, la renaissance,  à travers le corps , l’esprit et la créativité dans la danse , dans la posture installée , vivante , ouverte du yoga.

Lumière , légèreté comme une plume que nous avons fait dansé , mouvement , ancrage, espace, immobilité , mouvement , souffle, respiration consciente, silence, méditation. . . . une belle et douce journée ensoleillée , une alliance d’harmonie entre Orient et Occident , entre Sacré et Profane , dans la joie , les rires , la bienveillance .

 

 » Comme cet arbre là bas , les feuilles de ton âme seront luxuriantes , une fois que tu sauras entrer en contact avec la Terre « 

TCHICH NHAT HANH


Les 3 Bandhas

 » Celui qui pratique le prânayâma avec les bandhas , non seulement s’assure les énergies prâniques qui pénètrent en lui , devient capable de les accumuler et de les diriger à volonté , mais il peut encore bénéficier du dynamisme vital de base , représenté en lui par le pôle génital et développer sa  » créativité  » réelle « 

( André Van Lisbeth – Prânayâma- La dynamique du souffle ) .

Bandha est un terme sanscrit que l’on peut traduire par « sceau », ou « ligature » Il sert à contrôler et à guider les forces prâniques et psychiques absorbées, engendrées ou mises en circulation par le Prânayâma.

♦ Il est le résultat de la contraction de certains muscles, de la fermeture de certains passages que nous allons voir. Le but de ces sceaux est d’utiliser et de faire circuler de manière optimale l’énergie vitale ou Prâna . Le corps physique se purifie peu à peu. C’est  avec la pratique  des techniques du souffle ou prânayâma  qu’ils prennent tout leur sens et les effets sont puissants , intenses et subtils.

♦ Les trois bandhas sont Mula bandha, « le sceau du périnée », Uddyana bandha, « le sceau du diaphragme », et Jalandhara bandha, « le sceau de la glotte ».

C’est la pratique simultanée des trois bandhas ( Maha Bandhas ) qui permet de maintenir et d’utiliser l’énergie à l’intérieur du corps et qui produit les effets les plus intenses et les plus transformateurs.

♦ Les Bandhas augmentent la pression à l’intérieur du corps. Ils régulent l’énergie, ils massent les organes internes et renforçent les zones délicates dans lesquelles l’énergie peut avoir tendance à stagner ou à s’éparpiller . Pressions, dépressions dans l’axe vertébral tant à l’étage thoracique ( au dessus du diaphragme qu’à l’étage abdominal.)

→ Mula Bandha

Mula signifie racine et s’apparente à la zone du plancher pelvien et au premier chakra, le chakra racine Muladhara. En engageant Mula Bandha, on ne fait pas que verrouiller la zone pelvienne, mais on sent également l’ensemble des muscles qui forment le plancher pelvien s’engager et se soulever vers le nombril, grâce au travail du diaphragme, puis s’appuyer à la base du dos même. Mula Bandha engage le plancher pelvien (la zone du périnée et du bas du ventre).

En pratique :  après une profonde inspiration et une rétention du souffle contracter le plancher pelvien , le sphincter anal, le muscle releveur de l ‘anus , le bas du ventre pour repousser les viscères vers le sacrum , avec un axe vertébral étiré vers le haut, ressentir l’enracinement à la terre par les ischions . Le sceau est installé , l’énergie remonte le long des chakras succéssifs .

→ Uddiyana Bandha

Uddiyana Bandha est le verrou  abdominal, il signifie en sanskrit « vers le haut ». Il permet de diriger l’énergie du corps vers le haut.

En pratique : Dans la position debout , en Samasthiti , inspir en fléchissant les genoux et en prenant appui avec les mains sur le bas des cuisses,  expir  puis rétention du souffle poumons vides, faire un faux mouvement d’inspir, la glotte est fermée, les côtes s’écartent comme pour inspirer, mais il n’y a pas d’air qui rentre et, en même temps, allonger la nuque et rentrer le menton.
Ce mouvement crée un appel d’air au niveau des poumons et fait remonter le diaphragme. La paroi abdominale est plaquée en direction de l’axe vertébral .

Puis , lorsque l’inspir se fait sentir, relâcher d’abord le ventre et laisser le dos s’arrondir, relâcher en même temps au niveau de la gorge. Inspir lentement et profondément en remontant à la verticale.

Accueillir, et porter son attention sur Manipura Chakra  au niveau du plexus solaire.

La maîtrise de ce Bandha va  permettre de développer le centre, de créer des espaces, et un meilleur alignement. Il permet de soulager la colonne lombaire par le gainage des muscles larges de l’abdomen.

→ Jalandhara Bandha

 » Après avoir contracté la gorge, l’adepte fixera fermement le menton sur la poitrine  … ce bandha comprime les artères allant au cerveau et arrête le flux de nectar coulant vers le bas  » Hatha yoga Pradipika – Verset III, 70-71

« Le verrou de la gorge » consiste à rapprocher le menton du sternum. Il évite la fuite de l’énergie vers le haut et permet d’apaiser le mental. Ce Bandha est très efficace pour concentrer l’esprit, arrêter le flux des pensées et canaliser ainsi l’énergie. Il constitue le pôle opposé de Mula Bandha.

Pour installer Jalandara bandha : inspiration, rétention poumons pleins , avaler la salive à la fin de la déglutition, les muscles de la gorge sont contractés d’une façon particulière, les bloquer puis placer le menton dans la fourchette du sternum avec étirement des cervicales.

Ce Bandha  intensifie les postures où le sternum est pressé contre le menton, comme Halasana (la Charrue) par exemple. Il protège très efficacement la colonne cervicale en préservant la longueur de la nuque.

 

Les bandhas ne sont pas très aisés à installer et à tenir quand on commence à pratiquer le yoga et il conviendra d’être très bien bien guidé au début.

Cependant,  les appliquer et les pratiquer régulièrement vous donnera un contrôle certain sur vos énergies vitales en les équilibrant et en les stabilisant.

Namasté 🙏😊


 

A propos de l’Atelier Yoga & Danse

💥✨⚡️💥✨⚡️

Shiva Nataraja

Le danseur cosmique

( Nata: danse – Raja : Roi)

S’unir avec le Divin

 L’Atelier aura lieu le Dimanche 24 Mars 2019 au Centre Leymarie

( Rue Cinq arbres à Aurillac) de 10 H à 17 H.

Je serai accompagnée d’Aline DESBOIS

( Professeur de Danse contemporaine )

et nous alternerons nos enseignements tout au long de la journée .

Ce sera une belle et douce journée d’apprentissage du Yoga et de la Danse ( les débutants sont les bienvenu(e)s dans l’une ou l’autre des disciplines ).

Pourquoi cet atelier ?
Une conscience particulière . . . Une expérience de légèreté.

Yoga et Danse , un lien intime , complémentaire , riche et harmonieux , avec le même outil : le corps .
L’un se sert du corps vers la quête de l’esprit, l’autre pour la création artistique mais dans le même but de la conscience du corps physique, conscience du souffle ( Prana en sanskrit : de plus en plus long pour que l’énergie circule ) , même recherche de sa verticalité, allonger son axe dans un souci d’alignement vers le ciel , et sentir ses appuis sur la terre : une même dualité.

Le dialogue sera étroit entre, coordination, présence, instant présent, temps, énergie, espace, immobilité, mouvement, profondeur , légèreté, force, fragilité, se centrer , se décentrer , une alliance d’ harmonie entre Orient et Occident , entre Sacré et Profane.

. Dans la pratique du Yoga nous irons accueillir les énergies du Printemps qui vient de renaître , saison de l’élément Feu ( Agni en sanscrit : ardeur , intensité ) qui transforme et produit lumière et légèreté, dans la joie et l’envie de faire circuler ce renouveau en nous avec légèreté  . Nous favoriserons les postures de  » torsion » ( pour détoxifier , essorer les organes, créer de l’espace)  des postures d’ouverture du coeur et des  » kryas ( pratiques de purification, de nettoyage des organes internes).

. Dans la Danse , nous irons vers un réveil du corps , en visitant chaque   articulation et faire le lien entre la respiration, la suspension et le poids, le haut et le bas , le ciel et la terre . Nous explorerons aussi l’espace et le temps à travers la légèreté de la plume . Comment elle s’envole, se dépose , quelles qualités gestuelles elle nous apporte et comment nous pouvons y porter une « intention » et ainsi construire ensemble, une danse en conscience.

Réveil des corps , célébration des nouvelles énergies  » Yang » ( dynamisantes , énergisantes ) du Printemps .

La vie végétale croît , germe, émerge du sol et s’élève vers la Lumière , tout comme notre corps qui s’étire , se déploie et se met en mouvement.

 

 

 » Quand ton corps s’abandonne au mouvement ,

ton âme se souvient de sa danse »


L’Ecoute .

 » Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un …
C’est lui dire: tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là.

Écouter, c’est commencer par se taire… Avez-vous remarqué combien les dialogues sont remplis d’expressions de ce genre :

« C’est comme moi quand… » Ou bien : « Ça me rappelle ce qui m’est arrivé,… »

Bien souvent, ce que l’autre dit n’est qu’une occasion de parler de soi.

Écouter, c’est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif, pour se laisser transformer par l’autre.

C’est accepter que l’autre entre en nous même comme il entrerait dans notre maison et s’y installerait un instant, s’asseyant dans notre fauteuil et prenant ses aises.

Écouter c’est vraiment laisser tomber ce qui nous occupe pour donner tout son temps à l’autre.

C’est comme une promenade avec un ami, marcher à son pas, proche mais sans gêner, se laisser conduire par lui, s’arrêter avec lui, repartir, pour rien, pour lui.

Ecouter ce n’est pas chercher à répondre à l’autre, sachant qu’il a en lui même les réponses à ses propres questions.

C’est refuser de penser à la place de l’autre, de lui donner des conseils et même de vouloir-le comprendre.

Écouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance, tel qu’il se définit lui même sans se substituer à lui pour lui dire ce qu’il doit être.

C’est être ouvert positivement à toutes les idées à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions sans interpréter, sans juger, laissant à l’autre le temps et l’espace de trouver la voie qui est la sienne.

Écouter ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela, c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques.

Être attentif à quelqu’un qui souffre, ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s’en libérer.

Apprendre à écouter quelqu’un, c’est l’exercice le plus utile que nous puissions faire pour nous libérer de nos propres détresses…

Écouter c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a peut-être encore jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse.

C’est en apprenant à écouter les autres que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes, notre corps et toutes nos émotions, c’est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie, c’est devenir poète: c’est-à-dire, sentir le cœur et voir l’âme des choses.

À celui qui sait écouter est donné de ne plus vivre à la surface: il communie à la vibration intérieure de tout vivant. »

André Gromolard (  » Prendre sa vie en main  » aux éditions chronique sociale)