La posture de l’Aigle, ou de Garuda – Garudâsana – , est un grand classique du Yoga, mais peu pratiquée.
L’aigle est un animal sacré pour les Indoues car il transporte le Dieu Vishnou. Garuda est un oiseau qui maintient un lien entre la terre et le ciel.
« Garuda ferme les circuits énergétiques, tant du bas que du haut. Elle réduit l’amplitude respiratoire par la position des bras. Elle favorise une montée de l’énergie des plans subtils du pratiquant vers les sphères supérieures au-dessus de lui. » (Roger Clerc Revue Française de Yoga)
Dans la mythologie hindoue Garuda est le roi des Oiseaux. Il est le vâhana (véhicule) de Vishnou, le dieu de la stabilité du monde (qui entretient, sauve et protège toute vie), et aide avec enthousiasme l’humanité à combattre les démons. On représente souvent Garuda avec le corps doré, un visage blanc, des ailes rouges, un bec d’aigle et une couronne sur la tête.
Il s’agit bien d’établir un lien direct entre l’énergie du pratiquant et l’énergie cosmique , d’où l’intérêt de la posture.
Pour réaliser cet équilibre, prendre appui sur une jambe. Croiser l’autre complètement par-dessus la cuisse pour pouvoir, en pliant le genou, passer le mollet en arrière de la jambe d’appui, le pied s’agrippant à l’intérieur de cette dernière. Mettre le bassin en place pour asseoir le buste verticalement. En pliant le coude du côté de la jambe d’appui, placer son avant-bras dans l’axe du visage. Enfin replier l’autre bras sous le coude, les deux avant-bras enlacés, les doigts pointés vers le haut. Pour stabiliser l’équilibre et l’ancrage installer Mula-Bandha. Cela permet d’élever l’énergie vers le haut, tout en ayant plus de stabilité, de tonus et d’ancrage dans la posture.
Une posture harmonieuse en équilibre sur une jambe, qui calme et harmonise le mental.
Elle tonifie les muscles de la jambe d’appui. Mais aussi, en tant qu’équilibre, le dos bien droit, elle érige tout le corps vers le ciel. Fermant les circuits énergétiques, tant du bas que du haut, et réduisant l’amplitude respiratoire par la position des bras, elle favorise une montée de l’énergie des plans subtils du pratiquant vers les sphères supérieures au-dessus de lui. La flamme ne suggère-t-elle pas cette purification et cette transformation pour s’élever? Et l’aigle n’est-il pas cet oiseau royal des grandes altitudes?
Garudâsana ouvre les articulations majeures (chevilles, genoux, hanches, poignets, coudes et épaules) et permet un meilleur drainage lymphatique.
Elle renforce l’équilibre, la coordination, améliore la stabilité au niveau des jambes et des pieds.
Elle assouplit et tonifie mollets, cuisses, hanches, genoux, chevilles…
Elle détend les épaules, coudes, poignets…
Renforce les muscles du haut du dos.
Posture de compression, Garudâsana fournit du sang frais au système reproductif et aux organes sexuels, ainsi qu’aux reins.
Favorise l’ancrage, le recentrage (sur soi) et augmente ainsi la concentration.
Belle pratique et prenez grand soin de vous. Namasté 😊✨